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Angelika Krebs

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Angelika Krebs
Angelika Krebs en 2015.
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (63 ans)
MannheimVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
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Wolfgang Stegmüller Award (d) ()Voir et modifier les données sur Wikidata

Angelika Krebs née le à Mannheim est une philosophe allemande.

Angelika Krebs est la fille du professeur d'allemand Joachim Krebs et de sa femme Hilde. Elle passe son baccalauréat à Mannheim en 1981 et a étudie la philosophie, la littérature allemande et la musicologie à l'Université de Fribourg (Allemagne) jusqu'en 1983[1]. Après deux ans d'études à l'étranger au New College de l'Université d'Oxford sous la direction de Michael Dummett et Peter Strawson elle a poursuivi des études de à l'Université de Constance, notamment avec Friedrich Kambartel et Jürgen Mittelstrass . En 1987, elle a obtenu un mémoire de maîtrise sur l'épistémologie de Michael Dummett[2].

Elle a commencé ses études de doctorat à Constance en 1988 avec une bourse de la "Studienstiftung des deutschen Volkes". De 1989 à 1990, elle a passé un an à l'Institut Philosophique de l'Université de Berkeley avec des cours particuliers avec Bernard Williams. À partir de 1990, elle a travaillé comme maître de conférence, d'abord à Constance, et de 1993 à 2001 à Francfort-sur-le-Main. En 1993, elle a obtenu son doctorat "summa cum laude" avec la thèse Ethics of Nature. A Map (Éthique de la nature – Une carte) au Département de Philosophie de l' Université de Francfort avec Friedrich Kambartel, Jürgen Habermas et Bernard Williams. Ce livre était écrit sur l’ordre de O.N.U. Pour ce travail, elle a reçu le prix "Prix Vert" de l'Université de Francfort en 1994 et le Prix Wolfgang Stegmüller de la Sociétié Allemande de Philosophie Analytique. En plus de son travail d'assistante, A. Krebs a donné en 1994/1995 des cours d'éthique à l'Université de Fribourg (Allemagne) et en 1995/1996 un cours de philosophie politique à l'Université de Zurich. En outre, de 1994 à 1995, elle a été chargée de cours dans l'équipe de direction de formation continue sur l'éthique au Ministère de la Culture de la Hesse. De 1999 à 2005, elle a été membre du directoire de la Société Allemande de Philosophie.

Le titre de son habilitation (thèse d'état) à Francfort est : Arbeit und Liebe. Die philosophischen Grundlagen sozialer Gerechtigkeit (Travail et amour – Les fondements philosophiques de la justice sociale). En 2001, elle a été nommée à la chaire de philosophie pratique de l'Université de Bâle. De 2005 à 2006, elle a été "Rockefeller Visiting Fellow" au "Center for Human Values" de l'Université de Princeton. Krebs a été membre du directoire de la Société Suisse de Philosophie de 2002 à 2006. Depuis 2010, elle est membre de l'Academy Européenne des Sciences et des Arts. En 2013, elle a cofondé la Société Européenne pour la Philosophie des Émotions avec Aaron Ben-Ze'ev (Université de Haïfa) et Anthony Hatzimoysis (Université d'Athènes)[3]. En 2014, elle a été "Fellow" au "Rachel Carson Center" à l'Université de Munich[4].

Ses principaux domaines de recherche sont l'éthique de la nature, la philosophie politique, les théories des émotions et de l'esthétique. En éthique de la nature, elle plaide pour la valeur intrinsèque de la beauté naturelle et de la nature comme "Heimat" (pays d’origine auquel on est attaché). En philosophie politique, elle propose une alternative humaniste aux approches égalitaires classiques de la justice et montre pourquoi le travail féminin au sein de la famille doit être pleinement reconnu et payé comme un travail à part entière. En philosophie des émotions, elle développe un modèle "dialogique" d’amour à la suite de Max Scheler et Martin Buber. En 2017, elle a édité avec Aaron Ben-Ze'ev un recueil de quatre volumes sur la philosophie des émotions[5]. Son travail le plus récent porte sur l’esthétique et explore pourquoi la beauté du paysage est essentielle.

Publications

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  • (éd.): Naturethik. Grundtexte der gegenwärtigen tier- und ökoethischen Diskussion, Francfort, Suhrkamp, 1997[6]
  • Ethics of Nature. A Map. Avec une préface de Bernard Williams, Berlin/New York, DeGruyter, 1999 [7]
  • (éd.): Gleichheit oder Gerechtigkeit. Texte der neuen Egalitarismuskritik, Francfort, Suhrkamp, 2000 (ISBN 3518290959)[8]
  • (de) « Why Mothers Should be Fed: Eine Kritik an van Parijs », Analyse & Ktitik, no 22,‎ , p. 155-178 (lire en ligne Accès libre [PDF]).
  • Arbeit und Liebe. Die philosophischen Grundlagen sozialer Gerechtigkeit, Francfort, Suhrkamp, 2002 (ISBN 3518291645)[9]
  • (de) « Gleichheit oder Gegerechtigkeit. Die Kritik am Egalitarismus », dans Ansgar Beckermann, Christain Nimtz (dir.), Argument & Analyse, Mentis, (lire en ligne Accès libre), p. 563-575.
  • (de) « Gleichheit oder Menschenwürde? », Der Freitag,‎ (lire en ligne Accès libre).
  • (éd.): Ethik des gelebten Lebens (avec G. Pfleiderer et K. Seelmann ), Zurich, Pano, 2011[10]
  • Zwischen Ich und Du. Eine dialogische Philosophie der Liebe, Francfort, Suhrkamp, 2015 (introduction) (PDF; 108 Ko)[11]
  • (en) « Why Landscape Beauty Matters », Land, vol. 3, no 4,‎ , p. 1251–1269 (DOI 10.3390/land3041251, lire en ligne, consulté le ).
  • (éd.) avec Aaron Ben-Ze'ev : Philosophy of Emotion. Quatre volumes: I. The Nature of Emotion, II. Emotions and the Goof Life, III. Morality, Aesthetics, and the Emotions, IV. Specific Emotions, Londres, Routledge, 2017, 1462 p. (ISBN 1138906646).
  • (éd.): avec Aaron Ben-Ze'ev : The Meaning of Moods ; édition scientifique d'un numéro de la revue Philosophia. A Global Journal of Philosophy, Berlin, Springer, 2017, vol. 45, n° 4, p. 1395 – 1708[12]
  • Das Weltbild der Igel. Naturethik einmal anders (avec Stephanie Schuster, Alexander Fischer und Jan Müller). Basel: Schwabe, 2021[13]

Notes et références

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  1. Jürgen Mittelstraß, Die Zukunft des Wissens: Vorträge und Kolloquien, XVIII. Deutscher Kongreß für Philosophie, Konstanz, 4.–8. Oktober 1999, Walter de Gruyter, 2018, p. 562 [lire en ligne]
  2. Marlies W. Fröse, Stephanie Kaudela-Baum, Frank E.P. Dievernich, Emotion und Intuition in Führung und Organisation, Springer-Verlag, 2016, p. 64 [lire en ligne]
  3. Assunta Verrone, Peter Nickl, Welche Gerechtigkeit? Texte zum 4. Festival der Philosophie Hannover, 2016, Lit, p. 215 [lire en ligne]
  4. « Krebs Angelika, Prof. Dr., Professorin », sur unibas.ch
  5. www.epsse.org
  6. « Naturethik: Grundtexte der gegenwärtigen tier- und ökoethischen Diskussion Hg.: Angelika Krebs - Suhrkamp Insel Bücher Buchdetail », sur www.suhrkamp.de (ISBN 978-3-518-28862-7, consulté le )
  7. Krebs, Angelika, 1961-, Ethics of nature : a map, W. de Gruyter, , 174 p. (ISBN 978-3-11-080283-2 et 3-11-080283-X, OCLC 855534561, lire en ligne)
  8. Krebs, Angelika, 1961-, Gleichheit oder Gerechtigkeit : Texte der neuen Egalitarismuskritik, Suhrkamp, (ISBN 3-518-29095-9 et 978-3-518-29095-8, OCLC 45542044, lire en ligne)
  9. Krebs, Angelika, 1961-, Arbeit und Liebe : die philosophischen Grundlagen sozialer Gerechtigkeit, Suhrkamp, (ISBN 3-518-29164-5 et 978-3-518-29164-1, OCLC 49635287, lire en ligne)
  10. Krebs, Angelika. 1961-, Seelmann, Kurt, et Pfleiderer, Georg,, Ethik des gelebten Lebens : Basler Beiträge zu einer Ethik der Lebensführung, Pano-Verl, , 334 p. (ISBN 978-3-290-22008-2 et 3-290-22008-7, OCLC 725147072, lire en ligne)
  11. Krebs, Angelika, 1961-, Zwischen Ich und Du : Eine dialogische Philosophie der Liebe, Suhrkamp, , 300 p. (ISBN 978-3-518-29663-9 et 3-518-29663-9, OCLC 917872418, lire en ligne)
  12. (en) « Philosophia, Volume 45, Issue 4 - Springer », sur link.springer.com (consulté le ).
  13. Angelika Krebs, Das Weltbild der Igel. Naturethik einmal anders, Schwabe, (ISBN 3-7965-4414-2 et 978-3-7965-4414-9, OCLC 1265344235, lire en ligne)

Bibliographie

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Liens externes

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